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Œuvres de rupture : Renaissance / Âge Classique
Publié le 30 juin 2014 – Mis à jour le 3 mai 2019
le 3 avril 2015
Maison de la Recherche salle D155
10h-12h et 14h-16h
Toulouse - Campus du MirailMaison de la Recherche salle D155
Journée de réflexion interdisciplinaire sur quelques œuvres de rupture entre France et Italie, du Quattrocento au XVII siècle, et des prolongements éventuels jusqu’aux XVIII et XIX siècles.
Que l'influence de l'Italie en France soit massive, d'après certains critiques, ou qu’au contraire elle soit rejetée, selon d’autres, sa production riche et novatrice n’a pas laissé les indifférents les Français de la première modernité.
Cette journée d’étude aborde la question sous un angle un peu décalé: celui d'œuvres qui créeraient une rupture du point de vue de leur écriture ou de la réception.
Qu’il s’agisse de renouer avec un lointain passé, ou d’engager une émancipation radicale, les domaines français, occitan et italien, saisis isolément et plus encore dans leur interaction, sont des lieux privilégiés pour observer les solutions de continuité avec le passé, réelles ou perçues, dans les différents domaines du savoir, du pouvoir, et des arts.
Il semble alors possible de noter des degrés de rupture. Certaines œuvres engagent une rupture modérée pour consolider une autorité existante dans les domaines religieux ou politiques, et donc réaffirment la norme. Plusieurs, au contraire, encouragent une rupture plus ou moins radicale avec les institutions et les idées héritées du passé, usant parfois de dissimulation.
Un premier panorama de la question semble donc nécessaire pour comprendre la circulation des savoirs à l’aube de la modernité.
Qu’il s’agisse de renouer avec un lointain passé, ou d’engager une émancipation radicale, les domaines français, occitan et italien, saisis isolément et plus encore dans leur interaction, sont des lieux privilégiés pour observer les solutions de continuité avec le passé, réelles ou perçues, dans les différents domaines du savoir, du pouvoir, et des arts.
Il semble alors possible de noter des degrés de rupture. Certaines œuvres engagent une rupture modérée pour consolider une autorité existante dans les domaines religieux ou politiques, et donc réaffirment la norme. Plusieurs, au contraire, encouragent une rupture plus ou moins radicale avec les institutions et les idées héritées du passé, usant parfois de dissimulation.
Un premier panorama de la question semble donc nécessaire pour comprendre la circulation des savoirs à l’aube de la modernité.
Contact :
Florent Libral - florent.libral@univ-tlse2.fr