N°14 - Réécrire le mythe / Riscrivere il mito

Réception des mythes anciens dans le théâtre italien contemporain

Publié le 7 mars 2016 Mis à jour le 9 février 2019

Textes réunis par Antonella Capra et Valeria Cimmieri (20 euros) ISSN 1769-1725-14

Marie-Hélène Garelli, «Malleabilità del mito antico e riscritture sceniche», p. 7-24
Stefania Stefanelli, «Il mito al femminile. Maria, Medea e Antigone nel teatro di Antonio Tarantino», p. 25-42
Milagro Martin Clavijo, «La Medea di Giuliana Musso: la città ha fondamenta sopra un misfatto», p. 43-61
Alessandra De Martino Cappuccio, «Medea allo specchio. Un mito della contemporaneità», p. 61-82
Marco Sabbatini, «Alcesti di Samuele di Alberto Savinio tra meta teatralità e parodia», p. 83-98
Valeria Cimmieri, Arthur Mary, «La mise en scène du mythe est une "estasi metacronica". Aoriste et atome de parenté dans l’Alcesti de Giovanni Raboni», p. 99-117
Walter Zidaric, «Ercole Luigi Morselli e la riscrittura moderna dei miti di Orione e Glauco», p. 117-140
Angelo Vannini, «Il mito di Edipo in High Tea di Giorgio Manganelli», p. 141-15
Daniele Cerrato, «L’Ippolito di Elena Bono. Dramma in tre atti», p. 155-172
Ilona Fried, «Moni Ovadia e i miti dell’ebraismo», p. 173-184
Élise Montel-Hurlin, «Du livre à la scène. Le mythe dans L’ultimo viaggio di Sindbad d’Erri De Luca», p. 185-200
Filippo Fonio, «Adam, le Christ et le Grand Inquisiteur. Avatars vétéro-, néo- et post-testamentaires dans le théâtre de Diego Fabbri», p. 201-220
Chiara Piola Caselli, «Un forsennato e masochistico atto di coscienza e di costrizione. La Salomè di Dario Bellezza», p. 221-240.

Les histoires immortalisées par les œuvres des littératures antiques (gréco-romaine et biblique) ont traversé les siècles, en revêtant au fil du temps les significations que chaque époque a su leur attribuer. Figure centrale de la tragédie antique et moderne, personnage et archétype, le mythe réinvestit le théâtre contemporain : lieu de société, espace par excellence de l'arte civile, la scène peut encore parler au public d'aujourd'hui, en puisant dans ces histoires ancestrales. Leur dimension universelle se glisse dans des contextes divers, où le pouvoir, le crime, la guerre ou les lois claniques se substituent, dans leur représentation du destin des hommes, à la puissance des dieux. Que reste-t-il donc du mythe dans les réécritures dramatiques contemporaines ? Quel est le travail d'adaptation ou de réinterprétation de l'écrivain, d'abord, du metteur en scène et des acteurs ensuite, pour qu'un mythe soit encore vivace et pertinent aux yeux de la polis globale qu'est notre société ?