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La Toscane, des contes de Sacchetti à l'Orient des Médicis
Publié le 5 novembre 2024 – Mis à jour le 21 janvier 2025
le 31 janvier 2025
Maison de la Recherche salle D31
10h-12h
Toulouse - Campus du MirailMaison de la Recherche salle D31
Présentation des «Trois cents nouvelles» de Sacchetti (Sylvain Trousselard) et de «L’Orient des Médicis» (Sophie Salviati)
Sylvain Trousselard
Présentation de l’édition bilingue des Trois cents nouvelles de Franco Sacchetti, Classiques Garnier, 2024
Sophie Salviati
Présentation de l'ouvrage L’Orient des Médicis, La Louve édition, 2024
Sylvain Trousselard est Maître de conférences à l’Université Lumière - Lyon 2, en études romanes, habilité à diriger des recherches et est membre de l’Équipe 4 "Institutions et doctrines religieuses (Europe et Méditerranée médiévales et modernes)" du Laboratoire d’études sur les monothéismes (LEM/UMR 8584). Il est spécialiste de la Littérature Italienne des Origines (en particulier des auteurs comico-réalistes comme Rustico Filippi, Cecco Angiolieri, Folgore da San Gimignano et Cenne da la Chitarra d’Arezzo) et de littérature morale et didactique, en particulier des auteurs tels que Brunetto Latini, Bono Giamboni, et, enfin, des nouvelles médiévales, notamment le Trecento novelle de Franco Sacchetti pour lequel il dirige un séminaire de traduction depuis plusieurs années.
Sophie Salviati est membre de l'équipe «Il Laboratorio».
Sous l'égide de Cosme l'Ancien puis de Pierre le Goutteux et de Laurent le Magnifique, la Florence médicéenne entretient avec l'Orient, et l'empire ottoman en particulier, une relation toujours plus étroite et plus ambiguë au fil du XV° siècle : c'est tout ensemble le séduisant ennemi et le modèle redoutable, fascinant par son exotisme et sa puissance. Quelles conséquences la relation de la ville du lys avec le Grand Turc a-t-elle sur l'Europe du XV° siècle ? Ce livre propose de donner un éclairage des liens qu'entretient Florence avec le monde oriental, chrétien ou musulman, tout au long du XV° siècle, de l'avènement de Cosme en 1434 jusqu'à la mort de son petit-fils Laurent en 1492. Florence se présente tour à tour comme le rempart des chrétiens orientaux menacés par l'expansion de l'empire de Mehmet II, puis comme leur patrie d'accueil ouverte à la leçon grecque et enfin comme l'alliée de ce puissant seigneur, dont toute l'Europe reconnaît de fait le redoutable pouvoir.
Contact :
Jean-Luc Nardone - jean-luc.nardone@orange.fr